CR 24 Novembre 2010, Toulouse

Allez je m’y jette, une fois n’est pas coutume…

CR réunion du 24/11/2010
Participants : Gouz, Bitch, le spectre tardif de Fanny

Résumé des épisodes précédents : six copistes, un convers, cinq profès, des écoles de pensées, un millénariste

Problématique : les millénaristes, qui sont-ils, où vont-ils ?

Bon déjà pour partir de la base, on sait qu’on a au moins un copiste dans le lot des millénaristes, et qu’ils devraient être en tout 5 ou 6, dont 1 convers grand max. Le cadre est posé

Etre millénariste est plus qu’une peur. Ça n’est pas seulement être un barbu hirsute qui tape sur un gong en braillant, les couilles à l’air. Non. Etre millénariste c’est croire que la fin du monde est pour très, très bientôt, c’est avoir une conscience aigue de la proximité du Jugement Dernier.
Etant des hommes pieux, nos millénaristes font naturellement appel à leurs référentiels en matière de jugement des âmes et de colère divine ; c’est là qu’ils se disent que comme au temps de Noé Dieu va envoyer un grand fléau, un cataclysme, et que seuls les purs seront sauvés.
Le moyen de sauver les purs ? Mais l’Arche, bien sûr ! Il faut donc avant tout déterminer qui fera partie du « bon grain », et mettre ce petit monde à l’abri de la catastrophe qui s’annonce.

En termes de jeu, les millénaristes ont une liste des moines purs et impurs, ainsi qu’une liste d’une dizaine de noms sur lesquels ils doivent encore se prononcer : des gens (villageois, nobles, moines) qui connaissent la tentation sans être vraiment des pécheurs. Objectifs de nos justiciers masqués : mettre chacune de ces personnes face à sa tentation toute personnelle, en toute discrétion, afin de voir si c’est le royaume des cieux qui l’attend. Voilà qui devrait bien les occuper.
Une fois la liste des élus complétée, il sera temps dimanche midi d’emmener les méritants, et SEULEMENT EUX, dans l’église. Après l’élection du nouvel abbé, mais avant la messe. Et prier pour être épargné, pendant que le reste des gens cognera sûrement à la porte en se demandant ce qui se passe (ce raffut dehors ? oh, sûrement les âmes vouées à l’enfer qui implorent qu’on les laisse entrer dans l’arche spirituelle).
La prière finie, l’orga malicieux lâche une colombe dans l’église, un brin de laurier attaché à la patte, symbole que le déluge spirituel est fini, et qu’il est temps de découvrir le nouveau monde, le nouveau millénaire. Les moines sortent, dehors il n’y a plus personne et le silence règne. Fin du GN.
(On aura signalé discrètement aux joueurs dehors que le jeu est terminé et qu’il faut se planquer plus loin, histoire que la dernière scène ait la classe pour les millénaristes, et qu’elle ouvre la voie de multiples interprétations pour eux. Ensuite prendra place le chapitre bonus du procès si on reste sur cette idée de fin)

Je laisse Gouz ou Fanny prendre la suite pour expliciter un point de détail soulevé à propos du moine Abdul, perso je bute sur des termes historiques qui m’échappent pour décrire clairement le contexte politique.

F'est très bien tout fa. Très bon travail. Un brin felou, quand même...

Pour les quelques lignes supplémentaires traitant du moine Abdul, nous avons envusagé une trame cohérenté pour que les livres de Abdul se soit retrouvé au monastère sans que cela passe pour une intervention "scénar". Au lieu de polluer ce sujet là avec des détails, je préfère éditer le précédent traitant du moine Abdul.

F'est fûr, tu as fais le bon foix, Gouve !

Farpait ! Rien à rajouter ! :-)